Pour ceux qui se demanderaient où sont passés les mois de septembre et d’octobre, je dirais que la majorité de ceux-ci ont été dévorés par Listen2Fight. Ce nouveau site de baston musicale lancé en collaboration avec Thomas permettra je l’espère de partager nos découvertes et celles d’autres passionnés avec le grand public, au sens le plus large du terme. Ce qui ne m’empêchera pas de continuer les digressions entamées ici même il y a plus d’un an, pour les lecteurs qui aiment leur spagha bolo avec de gros morceaux de viande dedans.

Bref, revenons-en à la soirée de jeudi dernier au 210.

Stanley Brinks aka André Herman Düne, est comme son pseudo ne l’indique pas, un tiers d’Herman Düne lancé en solo depuis 2006. J’avais eu l’occasion de voir Herman Düne à Dour l’année passée et je m’attendais à un concert dans la même lignée… mais c’était sans compter The Wave Pictures, le groupe qui assurait la première partie de l’ami Stanley.

De prime abord, la musique de The Wave Pictures semblaient effectivement assez proche de la famille Düne. Et puis petit à petit, on remarque des influences plus rock (Clap Your Hand Say Yeah, The Smiths…), des chœurs et surtout pas mal d’énergie sur scène. La complicité entre les trois jeunes anglais saute aux yeux et la marmelade prend bien. A propos de marmelade, les paroles ne sont pas en reste :

A sculpture is a sculpture
Marmalade is marmalade
And a sculpture of marmalade
Is a sculpture
But it isn’t marmalade…
– Strange Fruit for David

I sleep just like a drummer
I woke up with the thunder
– Just like a drummer

Vous avez dit absurde ? Absurde également, l’apparition du fameux Stanley Brinks à la moitié du set, clope ( ?) au bec et trompette en main. Ponctuant les refrains de sa voix nasillarde, jouant de la trompette dans l’oreille du batteur un peu décontenancé, le « parrain » du groupe rajoute encore un petit grain de folie dans ce concert déjà fort sympathique. Deuxième invitée, Clémence Freschard vient ajouter une touche féminine et un accent frenchy assez… déroutant.
Quoiqu’il en soit, le quintet improvisé termine son set sous des applaudissements nourris et nous gratifieront d’un rappel toutes guitares dehors.

Deuxième mi-temps, c’est pas compliqué, on prend les même et on recommence : après The Wave Pictures and Stanley Brinks voici Stanley Brinks and The Wave Pictures.

Et cette fois-ci, on est dans une ambiance plus cabaret. Brinks manie sa trompette avec brio. Alterne calypso et morceaux plus sombres. Sur ceux-ci, il n’hésite pas à chanter a capella, laissant son backing band en retrait. Et il y également un côté blues frappant dans pas mal de ses morceaux qui rend ce Stanley plutôt attachant. Pour plus de détails concernant la set-list, je vous invite à lire le compte rendu de Michel sur Concert-Reviews qui semble bien connaître le personnage… Ceci dit, trois découvertes pour le prix d’une… Qui dit mieux ?

• The Wave Pictures
• Stanley Brinks
• Clémence Freschard
• La chronique de la Libre Belgique.

• Cet article a été publié le lundi 3 novembre 2008 à 11:23 et est classé dans Concerts .
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