Une question de fétichisme (musical)…
Faire un album demande déjà pas mal de travail : il faut avoir assez de chansons et les organiser de manière cohérentes…
Faire un bon album est encore plus dur : il faut maintenir l’attention de l’auditeur pendant 40, 60 voire 90 minutes…
Certains d’entre eux demandent un effort de la part de l’auditeur, des écoutes répétées, un travail de documentation. D’autres sont immédiats, comme si je les connaissais depuis toujours. Comme si je retrouvais un air que j’adore après qu’il me soit sorti de la tête durant des années (c’est parfois effectivement le cas). Et si cette sensation se reproduit à chaque morceau, je sais que je tiens un excellent album.
La liste ci-dessous reprend la plupart d’entre eux. Son intérêt est peut être limité, il s’agit la plupart du temps d’albums qui ont connu un succès critique et public, voire d’albums cultes pour toute une génération… Je vois déjà les blasées qui me disent « Untel ? Trop entendu ! », m’en fous je continue à écouter ces albums régulièrement. A défaut de grande découverte, ne boudons pas notre plaisir ;o)
Red Hot Chili Peppers – Californication : En parlant de disque culte… Je pense que tout le monde connaît. Rock et funk à la fois. Alternance de morceaux qui balancent à mort et de ballades nostalgique. Un classique.
Tarmac – Notre époque : Envolée de Gaëtan Roussel et Arnaud Samuel de Louise Attaque. Un album qui succède au déjà magnifique L’atelier. Une ode à la diversité et au voyage.
Manu Chao – Clandestino : Un autre album culte et à juste titre. Album nonchalant et ouvert, Clandestino est un album fleuve. Les chansons s’enchainent naturellement, il s’écoute d’une traite.
Miossec – Brûle : Des textes géniaux, le premier album « mature » de Miossec. Désabusé et léger comme le banjo qui accompagne la chanson éponyme.
Moby – Play : Vendu à des millions d’exemplaires, cet album de Moby et un coup de génie, le mix parfait entre gospel, blues, rock et électro. Plus obscur, le recueil de B-Sides qui accompagne l’édition limité est du même accabit.
Modest Mouse – The Moon and Antartica : Impossible de partir sans emporter un album de Modest Mouse. Et s’il ne fallait en sauver qu’un, ce serait celui-ci. Des morceaux imparables. Brock chante, gueule ses textes mélancoliques, ses paradoxes. Les guitares résonnent à l’infini, la basse roule au loin… Terrible.
The Dandy Warhols – Welcome To The Monkey House : Les fans détestent cet album des Dandy. Grâce à des arrangements brillants, le disque reste pourtant miraculeusement en équilibre entre la pop (We use to be friend… na-na-NA-na-NA) et les morceaux planants caractéristiques du groupe.
The Postal Service – Give Up : Album unique et unique album du groupe formé par Ben Gibbard et Jimmy Tamborello de Dntel. De l’électro parfois sombre, parfois sautillante. L’impression que ce mariage de chanson et de gros beat ne marchera jamais et pourtant la magie opère durant tout l’album.
The White Stripes – Elephant : Du célébrissime Seven Nation Army à It’s true that we love one another, du rock basique et de jolies petites ballades. Il fallait bien les White Stripes pour prouver que le rock finalement, c’est facile.
Gorillaz – Gorillaz : Album éclectique au possible (rock, hip-hop, électro euh… musique cubaine !), coup d’essai et coup de maître pour Albarn et ses sbires. Sans compter les visuels qui accompagnent le groupe.
- Cet article a été publié le dimanche 29 juillet 2007 à 19:32 et est classé dans Albums, J'adooooooore .
- Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0 . Les commentaires et pings sont fermés.