Jennifer Gentle @ Bota
jeudi 31 janvier 2008Vous n’êtiez sans doute pas au courant mais hier a eu lieu une rencontre au sommet, ou plutôt au sous-sol, puisqu’elle avait lieu au Witloof Bar, dans les caves du Botanique.
Rencontre avec Thomas/Tox, auteur du blog éponyme et avec deux Jenny, sa copine et le groupe qui joue ce soir là, Jennifer Gentle. L’occasion de discuter un peu sur le paysage musical belge et de découvrir un groupe italien bien barré (non, Jennifer Gentle n’est pas une rescapée de la Star Academy) autour de quelques bières.
Ce soir là, les voûtes du Witloof Bar n’abritent qu’une cinquantaine de personnes lorsque le groupe monte sur scène pour défendre leur nouvel album, Midnight Room. Je n’avais jusqu’ici écouté que quelques morceaux de l’album Valende d’une oreille distraite. Au premier abord, on a affaire à de la country psychédélique, assez amusante sur quelques morceaux mais on s’en lasse rapidement sur album. Qu’à cela ne tienne, voyons voir ce que ça donne en live.
Lorsque le chanteur-guitariste Marco Fasolo, entame le premier morceau, on reconnait immédiatement la voix nasillarde et les riffs de guitare rodéo. Ce décalage entre les voix sous hélium (oui, les autres membres du groupe maltraitent également leurs cordes vocales 😮 ), les morceaux country et le look pantin déguindé de Fasolo donne un ton très cartoon à la première moitié du concert. Comme sur album c’est marrant mais assez répétitif. Le groupe récupère quand même l’attention du public sur quelques impros ponctuées de yi-haaa, de castagnettes et autres cris.
La deuxième moitié du concert dévoilera une autre facette du groupe que j’avais complétement zappé sur album. En fait, un bon nombre de leurs morceaux sont beaucoup plus calmes et planants (et après vérification, c’est également le cas sur Valende). Ces compositions sont de bonne facture, avec nappes de guitares floydiennes et des choeurs éthérés à la clé. C’est apaisant pendant un moment mais je finis finalement par décrocher un peu avant la fin du set.
Le public réduit est toujours présent et le groupe nous gratifie finalement d’un loooong rappel instrumental… rappel qui aura d’ailleurs raison de la patience de Thomas après quelques minutes 😉
Bilan mitigé donc, Jennifer Gentle a su créer un son et une ambiance qui leur sont propres mais la recette tient difficilement sur la longueur. Quoiqu’il en soit, merci à Thomas pour l’invitation. Vous trouverez sa chronique (et bien d’autres articles intéressants) à cette adresse.