Clare Louise / Lisa Li Lund – Folk soirées @ Atelier 210
vendredi 13 février 2009Vous savez quoi ? Alela Diane a une soeur. Non, ce n’est pas Mariee Sioux. Elle s’appelle Claire et vit à Bruxelles. Allez écouter son MySpace, la ressemblance vocale est troublante.
Nouvelle venue sur la scène belge, sous le nom de scène Clare Louise, cette jeune française se produisait accompagnée de ses amis dans l’ambiance intimiste de l’Atelier 210 mercredi soir.
On retrouve dès le début cette voix sortie d’on ne sait où, belle et puissante, qui dépasse amplement l’espace confiné du bar. Assis à quelques centimètres de la « scène », c’est soufflant. Claire n’a pas encore l’assurance d’Alela mais sa voix ne défaille pas. Arrivent ensuite deux autres musiciens : Charlotte au violoncelle et Pierre-Marie à la deuxième guitare. Décontracté et souriant, le set se poursuit dans la même lancée. Le groupe se laisse de temps en temps aller à quelques timides explorations a capella, en choeur ou encore au xylophone (Song for my lover). On sent une identité musicale encore mouvante, en recherche mais on en revient toujours à cette voix toujours au premier plan. Bercé de chanson en chanson, à peine quelques paroles échangées et c’est déjà fini…
Sortie de nulle part, Clare Louise s’inscrit complètement dans le renouveau folk et ne pourra que séduire les amateurs d’Alela Diane, en attendant de trouver sa propre voie (sans mauvais jeu de mots).

Je suis tombé sur There were wolves un peu par hasard la semaine passée, moi même je ne m’en souviens plus très bien… Toujours est-il qu’en lançant la galette sur Knock Knock, ça avait déjà l’air d’un album de folk bien sympathique, avec quelque chose de familier, mais quoi ? Et puis arrive le deuxième morceau, Wolves. Et là, que je sois damné si ce n’est pas la voix de ce bon vieux Sam Genders, un des fondateurs de Tunng (le petit rasé, pas le grand barbu !).
La première, Alela Diane, est comme toujours accompagnée d’un bon gros buzz dans les magazines spécialisés. Issue d’une famille de musiciens américains, elle a appris la guitare en autodidacte et fini par sortir son premier disque en 2003. Le deuxième, celui qui nous intéresse est auto produit un an plus tard. Et quand on parle d’autoproduction, ce n’est pas un euphémisme puisque la jeune fille cousait et dessinait ses pochettes à la main. Je n’ose pas imaginer le prix qu’atteindront ces éditions sur eBay dans quelques mois…