Clare Louise / Lisa Li Lund – Folk soirées @ Atelier 210

vendredi 13 février 2009

Vous savez quoi ? Alela Diane a une soeur. Non, ce n’est pas Mariee Sioux. Elle s’appelle Claire et vit à Bruxelles. Allez écouter son MySpace, la ressemblance vocale est troublante.

Nouvelle venue sur la scène belge, sous le nom de scène Clare Louise, cette jeune française se produisait accompagnée de ses amis dans l’ambiance intimiste de l’Atelier 210 mercredi soir.

On retrouve dès le début cette voix sortie d’on ne sait où, belle et puissante, qui dépasse amplement l’espace confiné du bar. Assis à quelques centimètres de la « scène », c’est soufflant. Claire n’a pas encore l’assurance d’Alela mais sa voix ne défaille pas. Arrivent ensuite deux autres musiciens : Charlotte au violoncelle et Pierre-Marie à la deuxième guitare. Décontracté et souriant, le set se poursuit dans la même lancée. Le groupe se laisse de temps en temps aller à quelques timides explorations a capella, en choeur ou encore au xylophone (Song for my lover). On sent une identité musicale encore mouvante, en recherche mais on en revient toujours à cette voix toujours au premier plan. Bercé de chanson en chanson, à peine quelques paroles échangées et c’est déjà fini…

Sortie de nulle part, Clare Louise s’inscrit complètement dans le renouveau folk et ne pourra que séduire les amateurs d’Alela Diane, en attendant de trouver sa propre voie (sans mauvais jeu de mots).

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The Accidental – There were wolves

dimanche 18 mai 2008

The AccidentalJe suis tombé sur There were wolves un peu par hasard la semaine passée, moi même je ne m’en souviens plus très bien… Toujours est-il qu’en lançant la galette sur Knock Knock, ça avait déjà l’air d’un album de folk bien sympathique, avec quelque chose de familier, mais quoi ? Et puis arrive le deuxième morceau, Wolves. Et là, que je sois damné si ce n’est pas la voix de ce bon vieux Sam Genders, un des fondateurs de Tunng (le petit rasé, pas le grand barbu !).

Et effectivement, vérification faite, The Accidental bien d’un side project de cet excellent compositeur, accompagné de Stephen Cracknell (The Memory Band), Hannah Caughlin (Fence Collective) et Liam Bailey. Le moins qu’on puisse dire c’est que ce collectif composé au fils de rencontres accidentelles (d’où son nom) est très fortement influencé par Tunng, tant au niveau des textes que des mélodies. S’il a apparemment été composés devant un PC, l’album reste cependant très acoustique et beaucoup moins expérimental que les autres pérégrinations de Genders.

Au final, le disque est assez court (35 minutes, il semble que ce soit le standard cette année) mais assez inégal. Certaines chansons se démarquent dès la première écoute : Knock Knock, Wolves, Illuminated Red, Dream For Me, et surtout un Time And Space emballant. Les autres se limitent à de simples ballades assez répétitives.

Il charmera cependant les amateurs de folk et surtout les fans de Tunng (dont je fais partie 😉 ).

Alela Diane @ AB

mercredi 16 avril 2008

ou plutôt Alela and Friends puisque cette soirée accueille également Jana Hunter, Mathieu Houck (aka Phosphorescent) et Mariee Sioux. Cette dernière étant d’ailleurs la meilleure amie d’Alela, on la retrouve également dans les choeurs de l’album Pirate Gospel et très logiquement sur scène avec sa copine. Et si Alela Diane reste méconnue du grand public, le sold out de ce mardi soir atteste qu’il n’en va pas de même pour les nombreux amateurs de folk alléchés par la programmation du Domino Festival.

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Plus on est de folk…

mardi 5 février 2008

Incroyable le nombre de groupes qui se réclament du folk ces temps-ci. Si à la fin des nineties on mettait l’électro à toute les sauces, cette première décennie des années 2000 verrait-elle un retour aux sources musical ?

Deux chanteurs sont sortis du lot des joueurs de gratte ces derniers mois.

Alela DianeLa première, Alela Diane, est comme toujours accompagnée d’un bon gros buzz dans les magazines spécialisés. Issue d’une famille de musiciens américains, elle a appris la guitare en autodidacte et fini par sortir son premier disque en 2003. Le deuxième, celui qui nous intéresse est auto produit un an plus tard. Et quand on parle d’autoproduction, ce n’est pas un euphémisme puisque la jeune fille cousait et dessinait ses pochettes à la main. Je n’ose pas imaginer le prix qu’atteindront ces éditions sur eBay dans quelques mois…

Bref, revenons en à « The Pirate Gospel », finalement distribué chez nous par Fargo. La formule est simple, très simple, de la guitare sèche, des choeurs (c’est effectivement du gospel) et la voix d’Alela. Une voix qui n’est pas sans rappeller Joanna Newsom, autre folkeuse de talent. Comme le laisse présager la pochette, ses compositions dégagent une ambiance rétro mais plus afro-américaine que pirate. Les petites ballades (Something gone awry, Pirate Gospel) alternent avec des morceaux plus émouvantes (Can you blame the sky, Oh! My Mamma…) le tout en 30 minutes seulement, oui mais 30 minutes hors du temps. Et comme d’hab, la Blogothèque est sur le coup ! Lire le reste de cet article »

Vous avez dit weird ?

vendredi 31 août 2007

A l’occasion de la sortie du 3e album de Tunng, je ne peux m’empêcher de faire un point sur la weird folk, aussi appellée folktronica, un des courants les plus novateurs et optimiste de ces dernières années.

Merci à Jérôme Colin qui programmait CocoRosie et Joanna Newsom sur feu Radio21 dès 2004.

CocoRosie

Bianca (« Coco ») et Sierra (« Rosie ») ont commencé par composer de petites ballades à la guitare et à la harpe (ça c’est pour l’aspect folk) accompagnées par des poupées, des boîtes à meuh et d’autres jouets (ça c’est pour le côté weird)… Un critique dont j’ai oublié le nom résumait assez bien l’idée avec cette phrase : « two little mice singing gospel« … Trois albums plus tard, les deux soeurs Cassidy s’éclatent toujours avec un son qui s’oriente à la fois vers le hip hop (grâce au beatboxer Tez) et… l’opéra.

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