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Merz et son camion @ La Rotonde (Botanique)

dimanche 20 avril 2008

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Samedi soir à la Rotonde… Les concerts du samedi soir sont rares mais les apparitions de Merz le sont encore plus. Et si le Soir m’offre deux places pour y assister, autant saisir l’occasion d’aller découvrir l’artiste sur scène. Sans connaître grand chose du gars, si ce n’est qu’il vient de sortir son troisième album, Moi et mon Camion – prononcez « Me et my camioun », car contrairement à ce qu’on pourrait croire le gars est anglais. Et bien que grand voyageur, il n’est pas non plus routier. Mais amateur de titre déroutant. Après avoir brouillé les pistes, Merz nous invite à écouter un album mélancolique composé d’une dizaine de balades délicates et quelque peu électroniques.

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Agenda des concerts…

mardi 25 mars 2008

A la demande générale (enfin presque 😉 ), voici une petite sélection de concerts qui se dérouleront à Bruxelles ces prochaines semaines. J’y serai (ou pas) ! Si vous voulez en savoir plus, la plupart des artistes évoqués ont fait l’objet d’un ou plusieurs articles sur ce blog.

Ca démarre sur les chapeaux de roues à l’Atelier 210, salle etterbeekoise réputée pour sa programmation théatrale mais encore injustement méconnue au niveau musical :

Demain (oui ce sera un peu juste ou trop tard pour certains…) : Concerts gratuits de The Hills Mover (électro-folk) et Noria (folk).

Vendredi : le Be.Live Tour pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Puggy et Sioen

Si vous voulez entendre les très belles balades d’Alela Diane rendez vous à l’AB le mardi 15 avril.

Le 21 avril, c’est post-rock-métal : 65daysofstatic passeront à l’Orangerie du Bota. Pour ma part, j’y ai déjà laissé mes oreilles mais le groupe en vaut la peine.

Le 7 mai, Tunng inaugure les Nuits Botanique. Un cadre très chouette et un excellent groupe de weird folk, deux bonnes raisons de retourner à l’Orangerie.

Le 14 mai, Ez3kiel défendra son « Battle Field » à grand coup de basses sombres. Je reviendrai ultérieurement sur ce groupe qui me fait penser au défunt Add N to X à bien des égards (c’est un compliment !). En attendant, allez faire un tour sur leur joli MySpace (ça existe)…

Le 15 mai, j’hésite à aller voir le déprimant Daniel Darc et la très jolie Brisa Roché sous chapiteau…

Le lendemain, la chanteuse française Camille présentera son troisième album au Cirque Royal.

Ah et juste pour vous faire raler avec deux concerts soldout : je serai le 5 mai à l’AB pour découvrir le nouvel album de dEUS et le 9 juin à… Bercy pour applaudir Radiohead !

Au plaisir de vous voir sur le terrain un de ces jours 😉

Menomena @ La Rotonde (Botanique)

samedi 15 mars 2008

MenomenaOn m’en avait parlé avec enthousiasme, et après avoir un peu écouté « I am The Fun Blame Monster! » et « Friend And Foe », j’ai choisi de faire partie du public qui privilégierait Menomena à Hot Chip pour débuter leur week end. En deux mot, Menomena est un groupe d’indie rock américain originaire de Portland. Tout comme le réalisateur Gus Van Sant qui les a d’ailleurs utilisé un morceau du groupe sur la bande originale de Paranoid Park… ou encore les Dandy Warhols, The Decemberist, The Shine, Elliot Smith, Chuck Palahniuk… mais on s’éloigne du sujet 😉

Bref, ça faisait un moment que je n’avais plus mis les pieds à la Rotonde du Botanique, et il faut bien dire que la salle est petite mais son aspect circulaire et ses gradins garantissent une visibilité excellente et une ambiance « concert privé » très agréable.

En arrivant, la salle est déjà un peu remplie. A peine le temps de boire quelques bières et de dire bonjour à Thomas que les lumières s’éteignent déjà. Le groupe monte sur scène et démarre sur les chapeaux de roue avec Weird (si je ne m’abuse). Le batteur cogne directement comme un sauvage mais le son reste clair et le niveau sonore relativement supportable (pour peu qu’on ne se mette pas juste devant la batterie évidemment 😀 …). Petite déception, le fameux dessinateur qui accompagnait le groupe lors du dernier live à la Rotonde ne fait apparemment plus partie du show. Il n’empêche qu’après trois morceaux, je suis déjà « dans » le concert, ce qui est relativement rare, même pour les groupes que je connais bien.

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Jennifer Gentle @ Bota

jeudi 31 janvier 2008

Vous n’êtiez sans doute pas au courant mais hier a eu lieu une rencontre au sommet, ou plutôt au sous-sol, puisqu’elle avait lieu au Witloof Bar, dans les caves du Botanique.

Rencontre avec Thomas/Tox, auteur du blog éponyme et avec deux Jenny, sa copine et le groupe qui joue ce soir là, Jennifer Gentle. L’occasion de discuter un peu sur le paysage musical belge et de découvrir un groupe italien bien barré (non, Jennifer Gentle n’est pas une rescapée de la Star Academy) autour de quelques bières.

Ce soir là, les voûtes du Witloof Bar n’abritent qu’une cinquantaine de personnes lorsque le groupe monte sur scène pour défendre leur nouvel album, Midnight Room. Je n’avais jusqu’ici écouté que quelques morceaux de l’album Valende d’une oreille distraite. Au premier abord, on a affaire à de la country psychédélique, assez amusante sur quelques morceaux mais on s’en lasse rapidement sur album. Qu’à cela ne tienne, voyons voir ce que ça donne en live.

Lorsque le chanteur-guitariste Marco Fasolo, entame le premier morceau, on reconnait immédiatement la voix nasillarde et les riffs de guitare rodéo. Ce décalage entre les voix sous hélium (oui, les autres membres du groupe maltraitent également leurs cordes vocales 😮 ), les morceaux country et le look pantin déguindé de Fasolo donne un ton très cartoon à la première moitié du concert. Comme sur album c’est marrant mais assez répétitif. Le groupe récupère quand même l’attention du public sur quelques impros ponctuées de yi-haaa, de castagnettes et autres cris.

La deuxième moitié du concert dévoilera une autre facette du groupe que j’avais complétement zappé sur album. En fait, un bon nombre de leurs morceaux sont beaucoup plus calmes et planants (et après vérification, c’est également le cas sur Valende). Ces compositions sont de bonne facture, avec nappes de guitares floydiennes et des choeurs éthérés à la clé. C’est apaisant pendant un moment mais je finis finalement par décrocher un peu avant la fin du set.

Le public réduit est toujours présent et le groupe nous gratifie finalement d’un loooong rappel instrumental… rappel qui aura d’ailleurs raison de la patience de Thomas après quelques minutes 😉

Bilan mitigé donc, Jennifer Gentle a su créer un son et une ambiance qui leur sont propres mais la recette tient difficilement sur la longueur. Quoiqu’il en soit, merci à Thomas pour l’invitation. Vous trouverez sa chronique (et bien d’autres articles intéressants) à cette adresse.