J’ai beau me dire que tout a été fait en musique, qu’il ne surgira plus rien de nouveau dans les prochains mois à venir, il y’a toujours l’un ou l’autre groupe pour m’émoustiller avec des morceaux très puissants, à défaut d’être originaux.
Ces deux dernières semaines je me suis penché sur deux groupes déjà repérés depuis un moment par les amateurs d’indie-rock.
C’est en discutant avec Max et avec d’autres amateurs des Pink Floyd que nous en sommes venu à décerner ce titre à High Hopes. J’insiste sur le *probablement*, comme dans les pub Carlsberg, mais cette chanson a marqué les esprits c’est sur.
Il est vrai que dès les premiers tintements de cloche, on est parti dans les hautes sphères floydiennes, bien au dessus de nos petites têtes. Petit à petit, on nage au milieu de nappes de guitares et de piano.
Et lorsque les cloches s’éloignent après 8 minutes, on a qu’une envie : y retourner…
The grass was greener
The light was brighter
The taste was sweeter
The nights of wonder
With friends surrounded
The dawn mist glowing
The water flowing
The endless river
Forever and ever
Dire que je hais le matin n’est pas tout à fait vrai. Il suffit parfois que le radio-réveil s’allume au bon moment sur la bonne fréquence pour me donner envie de jeter un pied hors du lit. Voici une petite sélection de ces morceaux (connus) qui balancent bien sans se prendre la tête.
Faire un album demande déjà pas mal de travail : il faut avoir assez de chansons et les organiser de manière cohérentes…
Faire un bon album est encore plus dur : il faut maintenir l’attention de l’auditeur pendant 40, 60 voire 90 minutes…
Certains d’entre eux demandent un effort de la part de l’auditeur, des écoutes répétées, un travail de documentation. D’autres sont immédiats, comme si je les connaissais depuis toujours. Comme si je retrouvais un air que j’adore après qu’il me soit sorti de la tête durant des années (c’est parfois effectivement le cas). Et si cette sensation se reproduit à chaque morceau, je sais que je tiens un excellent album.
A l’époque où je faisais mes premiers pas au collège, à l’époque où Skyrock était encore une radio respectable – c’était quand même une des premières radios française à passer régulièrement du rap, avant de perdre toute crédibilité dans les Skyblogs et le rapacotille…
Mais je m’égare…