Archives du blog

dEUS @ AB

mercredi 7 mai 2008

dEUS en club, voilà une chose qui ne paraissait plus possible étant donné le succès grandissant du groupe. Quand on voit que les places de leurs 6 dates se sont arrachées en une heure seulement on comprend mieux pourquoi.

De Worst Case Scenario sorti en 1994 à Vantage Point sorti il y a un mois, le groupe a acquis une crédibilité énorme dans notre plat pays. Qu’on aime ou pas, force est de reconnaitre qu’ils ont ouvert la voie à une bonne partie de la scène rock belge actuelle.

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Menomena @ La Rotonde (Botanique)

samedi 15 mars 2008

MenomenaOn m’en avait parlé avec enthousiasme, et après avoir un peu écouté « I am The Fun Blame Monster! » et « Friend And Foe », j’ai choisi de faire partie du public qui privilégierait Menomena à Hot Chip pour débuter leur week end. En deux mot, Menomena est un groupe d’indie rock américain originaire de Portland. Tout comme le réalisateur Gus Van Sant qui les a d’ailleurs utilisé un morceau du groupe sur la bande originale de Paranoid Park… ou encore les Dandy Warhols, The Decemberist, The Shine, Elliot Smith, Chuck Palahniuk… mais on s’éloigne du sujet 😉

Bref, ça faisait un moment que je n’avais plus mis les pieds à la Rotonde du Botanique, et il faut bien dire que la salle est petite mais son aspect circulaire et ses gradins garantissent une visibilité excellente et une ambiance « concert privé » très agréable.

En arrivant, la salle est déjà un peu remplie. A peine le temps de boire quelques bières et de dire bonjour à Thomas que les lumières s’éteignent déjà. Le groupe monte sur scène et démarre sur les chapeaux de roue avec Weird (si je ne m’abuse). Le batteur cogne directement comme un sauvage mais le son reste clair et le niveau sonore relativement supportable (pour peu qu’on ne se mette pas juste devant la batterie évidemment 😀 …). Petite déception, le fameux dessinateur qui accompagnait le groupe lors du dernier live à la Rotonde ne fait apparemment plus partie du show. Il n’empêche qu’après trois morceaux, je suis déjà « dans » le concert, ce qui est relativement rare, même pour les groupes que je connais bien.

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Eels @ Cirque Royal

mercredi 5 mars 2008

Mark Oliver Everett

« Hate a lot of things
But love a few things
And you are one of them
 »

Des paroles comme ca, Mark Oliver Everett (aka « E » tout simplement) en a plein son sac. Il les distille depuis une bonne dizaine d’années sur les 7 albums de Eels, un groupe américain dont il est le seul membre permanent. Avec une nouvelle tournée, la sortie d’un Greatest Hits Meet The Eels, d’une biographie et d’une compilation de 50 (!) inédits Useless Trinkets, ça fait pas mal de bonnes raisons de se pencher sur son cas.

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Jennifer Gentle @ Bota

jeudi 31 janvier 2008

Vous n’êtiez sans doute pas au courant mais hier a eu lieu une rencontre au sommet, ou plutôt au sous-sol, puisqu’elle avait lieu au Witloof Bar, dans les caves du Botanique.

Rencontre avec Thomas/Tox, auteur du blog éponyme et avec deux Jenny, sa copine et le groupe qui joue ce soir là, Jennifer Gentle. L’occasion de discuter un peu sur le paysage musical belge et de découvrir un groupe italien bien barré (non, Jennifer Gentle n’est pas une rescapée de la Star Academy) autour de quelques bières.

Ce soir là, les voûtes du Witloof Bar n’abritent qu’une cinquantaine de personnes lorsque le groupe monte sur scène pour défendre leur nouvel album, Midnight Room. Je n’avais jusqu’ici écouté que quelques morceaux de l’album Valende d’une oreille distraite. Au premier abord, on a affaire à de la country psychédélique, assez amusante sur quelques morceaux mais on s’en lasse rapidement sur album. Qu’à cela ne tienne, voyons voir ce que ça donne en live.

Lorsque le chanteur-guitariste Marco Fasolo, entame le premier morceau, on reconnait immédiatement la voix nasillarde et les riffs de guitare rodéo. Ce décalage entre les voix sous hélium (oui, les autres membres du groupe maltraitent également leurs cordes vocales 😮 ), les morceaux country et le look pantin déguindé de Fasolo donne un ton très cartoon à la première moitié du concert. Comme sur album c’est marrant mais assez répétitif. Le groupe récupère quand même l’attention du public sur quelques impros ponctuées de yi-haaa, de castagnettes et autres cris.

La deuxième moitié du concert dévoilera une autre facette du groupe que j’avais complétement zappé sur album. En fait, un bon nombre de leurs morceaux sont beaucoup plus calmes et planants (et après vérification, c’est également le cas sur Valende). Ces compositions sont de bonne facture, avec nappes de guitares floydiennes et des choeurs éthérés à la clé. C’est apaisant pendant un moment mais je finis finalement par décrocher un peu avant la fin du set.

Le public réduit est toujours présent et le groupe nous gratifie finalement d’un loooong rappel instrumental… rappel qui aura d’ailleurs raison de la patience de Thomas après quelques minutes 😉

Bilan mitigé donc, Jennifer Gentle a su créer un son et une ambiance qui leur sont propres mais la recette tient difficilement sur la longueur. Quoiqu’il en soit, merci à Thomas pour l’invitation. Vous trouverez sa chronique (et bien d’autres articles intéressants) à cette adresse.

Littérature de chiotte ?

jeudi 20 décembre 2007

L’air de rien, les magazines gratuits – ceux qu’on trouve à la sortie des concerts, dans les bars, les centre culturels, etc – jouent un rôle important dans le choix des albums que j’écoute. J’ai commencé par The Ticket durant mes études à Louvain-la-Neuve, puis le contenu de celui-ci s’effilant au fil des éditions et des changements de rédaction, je suis passé à Rif Raf. Et je suis toujours impressionné de voir que ce genre de presse reste gratuit tout en proposant un contenu intéressant et sans trop de publicité.

Tout ça pour dire que ces bibles d’info musicales atterissent sur une pile à coté du PQ en attendant d’être décortiquées. Oui je sais c’est dégueulasse 😀 Mais l’heure est venue de rendre à Rif Raf ce qui est à Rif Raf… Voici un petit aperçu des groupes que j’ai (re)découvert dans mes toilettes cette année :

Battles : un premier album très percutant et on ne peut plus carré sur fond de Mickey Mouse : Mirrored. A écouter, le single Atlas (Math Rock + Mickey Mouse = …).

Apparat (aka Sascha Ring ) : un pote de Miss Kittin, également co-dirigeant du label berlinois répondant au doux nom de Shitkatapult. Son dernier opus, Walls est une merveille d’électro minimale, très peace et relativement accessible.

Modeselektor : toujours en Allemagne, avec Happy Birthday les deux dj ont concocté un digne successeur au déjà très dance Hello Mom. Avec des invités comme Maxïmo Park, Puppetmastaz, TTC et même Thom Yorke, c’est clair qu’on a pas le temps de s’ennuyer !

Amon Tobin : la musique d’Amon Tobin m’a toujours semblée très massive. Des basses imposantes et des morceaux assez répétitifs c’est le souvenir que j’en gardais. A l’exception de Easy Muffin qui reste pour moi un des standard du trip hop. Et je pèse mes mots. Et voilà que je retrouve un Amon Tobin subtil, qui mélange avec brio instruments classiques, collages de paysages sonores (bruits de moteurs, d’insectes…). Avec Foley Room ne s’impose plus seulement comme musicien mais carrément comme réalisateur.

The Cinematic Orchestra : toujours sur l’excellent label Ninja Tune (qui héberge, outre Amon Tobin, des monstres comme Coldcut, Bonobo, Kid Koala…), l’orchestre cinématique a écrit Ma Fleur, un album calme, sensible et tout simplement beau.

Bref, on pourrait y passer des heures mais là il se fait tard – et puis rester des heures sur les chiottes, ce ne serait pas très clâââsse.

Pas de panique cependant, les derniers commentaires m’ont motivés pour reprendre un rythme de mise à jour un peu plus régulier (c’est à dire au moins un autre post avant 2008 😉 ) j’ai encore pas mal de découvertes à partager avec vous…