Archive pour la catégorie 'Concerts'

Fink + Soap & Skin @ Nuits du Bota

lundi 25 mai 2009

A quoi bon écrire des live reports une semaine après un concert. Je me pose souvent la question…

Mais comme je me promène de salles en salles sans carnet de notes (hérésie !) et sans appareil photo (has been !), je stocke quelques impressions dans ma boîte crânienne. Et ma foi, si le concert est bon, les souvenirs sont d’autant plus vivaces…

Lire le reste de cet article »

Fujiya & Miyagi + Bonobo + EZ3kiel @ Nuits du Bota

lundi 18 mai 2009

Lorsque j’ai vu cette affiche, je n’ai pas tergiversé : Fujiya et Miyagi je les avais croisé pour la première fois sous un chapiteau au Pukkelpop en 2007. Bonobo, c’était la même année à Dour vers 3h du matin lors d’une soirée Ninja Tune qui ne m’avait laissé que des bons souvenirs.

EZ3kiel

Quant à EZ3kiel, ça fait quelques années qu’on me vante leur show visuel et j’avais bien accroché à leur Battlefield. Bref suffisamment de raisons pour assister à cette soirée. Lire le reste de cet article »

The Phantom Band + Metric + AU + The Asteroïds Galaxy Tour @ Nuits du Bota

lundi 18 mai 2009

Et non, ce blog n’est pas mort. Certes plus beaucoup de passage mais ça reste pour moi un bon défouloir et surtout un endroit où je peux garder quelques traces des concerts passés. Et vu les Nuits agités que j’ai passé la semaine dernière, ce serait dommage de ne pas les consigner ici… pour les générations futures 🙂

On commence avec le programme fort chargé du vendredi 8 mai. Et à part Metric que je comptais voir depuis un bout de temps, la soirée laissait une large part l’improvisation et à la découverte. Lire le reste de cet article »

Animal Collective @ AB

jeudi 19 mars 2009

Je ne suis pas un inconditionnel d’Animal Collective. Je ne suis leurs sorties que depuis Feels en 2005 et j’ai toujours eu beaucoup de mal à écouter un de leur album en entier.

Il n’empêche qu’il y a quelque chose d’intéressant et indéniablement original dans leur musique. Quoi qu’on en dise, ils sont rares les groupes qui parviennent à brouiller les pistes et à déboussoler l’auditeur sans sombrer dans l’inaudible.

Et le fait qu’un tel groupe parvienne à remplir l’Ancienne Belgique est plus étonnant encore. Certes après quasiment 10 ans de carrière, ils ont acquis une belle renommée critique. Certes, leur petit dernier, « Merriweather Post Pavillon », est un peu plus euh… mélodique. On reste cependant à des années lumière de Bloc Party ou Kaiser Chief. Et objectivement le concert d’hier soir c’était
quoi ? Trois gars se démènent sur des machines et beaucoup plus rarement sur une cymbale, une caisse claire ou une guitare. La voix est très présente également mais sous forme de chœurs noyés sous des tonnes de reverb’, et surtout de cris joyeux. Des paroles peut-être, une structure sans doute, mais rien d’apparent, de cohérent.

A vrai dire, un concert d’Animal Collective n’est « agréable », dans le sens confortable du terme. On a aucune prise à laquelle se raccrocher. Ce n’est pas du punk, ce n’est pas de l’électro, ce n’est pas de la pop, ce n’est pas du jazz et c’est un peu tout ça en même temps. Et comme je ne connais pas particulièrement bien leur discographie, j’ai l’impression qu’aucun « morceau » ne se distingue véritablement d’un autre, si ce n’est My Girl, qui est probablement ce qu’ils ont fait de plus accessible.

J’ai donc envoyé promener tout les étiquettes, et laissé couler la musique. Et c’est beaucoup mieux comme ça. Ce n’est plus un concert mais une expérience. Les basses et le volume sonore élevé aidant, je me suis mis assez rapidement à bouger la tête et le reste du corps à suivi. L’AB s’est donc petit à petit transformé en club, avec une petite touche psychédélique en plus. Certains curieux sont partis avant la fin du concert, mais beaucoup sont restés danser. Ceux là, ceux qui ont écouté avec leur corps, pas avec leur tête, sont ressortis lessivés mais heureux.

Ce matin je n’arrive toujours pas à écouter un album d’Animal Collective en entier mais si j’ai l’occasion de les revoir en concert, j’y retournerai volontier.

Clare Louise / Lisa Li Lund – Folk soirées @ Atelier 210

vendredi 13 février 2009

Vous savez quoi ? Alela Diane a une soeur. Non, ce n’est pas Mariee Sioux. Elle s’appelle Claire et vit à Bruxelles. Allez écouter son MySpace, la ressemblance vocale est troublante.

Nouvelle venue sur la scène belge, sous le nom de scène Clare Louise, cette jeune française se produisait accompagnée de ses amis dans l’ambiance intimiste de l’Atelier 210 mercredi soir.

On retrouve dès le début cette voix sortie d’on ne sait où, belle et puissante, qui dépasse amplement l’espace confiné du bar. Assis à quelques centimètres de la « scène », c’est soufflant. Claire n’a pas encore l’assurance d’Alela mais sa voix ne défaille pas. Arrivent ensuite deux autres musiciens : Charlotte au violoncelle et Pierre-Marie à la deuxième guitare. Décontracté et souriant, le set se poursuit dans la même lancée. Le groupe se laisse de temps en temps aller à quelques timides explorations a capella, en choeur ou encore au xylophone (Song for my lover). On sent une identité musicale encore mouvante, en recherche mais on en revient toujours à cette voix toujours au premier plan. Bercé de chanson en chanson, à peine quelques paroles échangées et c’est déjà fini…

Sortie de nulle part, Clare Louise s’inscrit complètement dans le renouveau folk et ne pourra que séduire les amateurs d’Alela Diane, en attendant de trouver sa propre voie (sans mauvais jeu de mots).

Lire le reste de cet article »